Aratan N’Akalle, un clip pour magnifier Bariz

Aratan N’Akalle, un clip pour magnifier Bariz

Extrait de l’album « Manamosse Kaltamasheq », la chanson Bariz est à l’image de l’oeuvre complète du groupe, une goutte de la culture tamasheq qui va au delà d’une musique qu’une jeunesse veut transmettre. Mélange très rythmé de blues et rock, le single donne la cadence, dès les 5 premières notes de guitare, de l’ensemble de l’oeuvre prévue pour une sortie finale en janvier 2021. Le groupe produit par Guess Africa vient de publier le clip tourné à Bamako par l’Agence Millenium Communication.

Le clip a été tourné à Bamako

Le Groupe Aratan N’Akalle présente la chanson à la fois comme une poésie d’amour et un hommage nostalgique. Et avec maestria, le directeur artistique Vieux Farka Touré aura compris l’esprit et la subtilité que les jeunes désiraient. Il les a guidés pour qu’ils réussissent à poser la douceur d’un poème, sur un rythme endiablé, en imprimant toute la saveur d’une douce nostalgie.

Les membres du groupe visionnant une vidéo pendant le tournage du clip avec le réalisateur Kiss (à droite)

Bariz quartier au sable chaud de Tombouctou se laisse généreusement capturer entre les cordes de guitare de ces jeunes qui l’on quitté depuis 2012, pour devenir une chanson, un hymne qui peut se murmurer, se crier et se danser.

Quelle est l’histoire du groupe Aratan N’Akalle ?

Le groupe « Aratane N’Akalle » (qui signifie « Les enfants du pays » en langue tamasheq) est né de la rencontre de jeunes musiciens maliens qui se sont retrouvés dans des camps de réfugiés au Burkina Faso et en Mauritanie au début de l’année 2012, début de la crise politique au Mali.

Ils se sont retrouvés désœuvrés, avec la musique comme seul refuge et occupation. Ils ont donc décidé de monter ensemble un groupe de musique de blues tamasheq pour montrer ce patrimoine culturel et exprimer leur vécu et leur situation de vie.

Rentré au Mali depuis 2015 et installé à Bamako, le groupe s’est inscrit comme l’un des meilleurs  groupes de musique live de la capitale malienne. Entre collaborations artistiques, festivals et résidences de création, les jeunes sont en constante évolution dans leurs carrières et envisagent la conquête des scènes mondiales, pour mieux faire connaitre la culture et l’histoire tamasheq.