Le premier long métrage « Le Mouton de Sada » du réalisateur sénégalais Pape Bouname Lopy est en lice à la 28e édition du FESPACO dans la section Perspectives. Ce film de 75 minutes relate l’histoire d’amitié entre un petit garçon nommé Sada et son compagnon Dou, un mouton élevé par son père et destiné à être immolé le jour de la Tabaski.
Des thématiques universelles abordées à travers une histoire locale
Lors de la deuxième projection pour le jeune public, le film a reçu une ovation chaleureuse du public et une équipe émue aux larmes a échangé avec les spectateurs présents. En plus de la complicité entre l’enfant et l’animal, « Le Mouton de Sada » invite à la réflexion sur d’autres sujets de société tels que les droits des animaux, l’unité d’une famille et les relations parents-enfants.`
Le réalisateur, Pape Bouname Lopy, explique que l’histoire est liée à ses propres questionnements sur le lien entre l’animal et l’être humain. Malgré les difficultés rencontrées lors des six semaines de tournage, l’équipe a su tirer son épingle du jeu. Cette première projection africaine est la preuve de leur travail.
La sélection Perspectives du FESPACO : une plateforme pour les jeunes réalisateurs africains
La section Perspectives est consacrée aux réalisateurs qui présentent leur premier ou deuxième long métrage. Elle soutient les créateurs qui recherchent leur propre expression artistique et qui sortent des sentiers battus avec des idées inattendues et originales dans leurs films. Sur les quinze films en compétition, deux réalisateurs recevront des prix lors de cette section du festival.
Le FESPACO se poursuit jusqu’au 4 mars, et « Le Mouton de Sada » est en compétition avec dix autres réalisateurs. Ce premier long métrage est un exemple du talent des jeunes cinéastes africains et de leur capacité à raconter des histoires universelles à travers des expériences locales.
Yaar Music (Marché des Arts de la Scène et du Spectacle vivant) et Soko Festival vous donnent rendez-vous pour la 8 ème édition du Soko Festival. Evènement culturel, le Soko Festival se tient chaque début d’année au Burkina Faso et regroupe des professionnels de la filière musicale (managers, promoteurs de festivals, agents artistiques…). Cette année, deux dates ont été retenues. Découvrons ensemble le programme de ce festival. Comme à l’accoutumée, le Soko festival se tiendra à Ouagadougou, dans la capitale burkinabè et rassemblera une vingtaine de groupes et d’artistes en prestations live. Deux dates sont donc à surligner dans les différents agendas. Il s’agit des 11 & 12 janvier au Goethe Institut et des 13 & 14 janvier au CENASA. Une occasion pour les acteurs et festivaliers de débuter la nouvelle année dans une ambiance festive.
Un marché professionnel de musique
Cet évènement qui met en relief les talents musicaux a la particularité d’associer des défricheurs de talents, nouveaux comme anciens. En effet, les organisateurs du festival ont su créer un cadre propice de rencontres professionnelles afin de favoriser l’éclosion d’une carrière professionnelle pour les artistes et musiciens. On s’en rappelle du lauréat du Soko 2021, le groupe Aratan N’Akalle qui a effectué une tournée française de plus d’une dizaine de dates en septembre 2021. Produit par l’agence burkinabè CDC-CONNEXION, le groupe de blues touareg fut aussi programmé au FIMU (Festival International des Musiques Universitaires) de Belfort.
Au programme de cette édition, des formations professionnelles sur la gestion de carrière artistique, des accompagnements pour des tournées et concerts, des concerts avec des artistes professionnelles et une scène découverte d’artistes émergents d’ici et d’ailleurs. Ainsi, le Soko Festival à travers Yaar Music se veut être une plateforme de promotion de la culture africaine par la valorisation de son potentiel musical et linguistique.
Au nombre des talents attendus sur scène, une panoplie d’artistes et de groupes originaires du Burkina et d’autres contrées telles que le Mali. Il s’agit du groupe Nourat et Les Lions, auteur d’un nouvel album « Pectoral ». Par ailleurs, le duo malien Mande sérê et la chanteuse Mariam Koné représenteront le Mali à ce festival. Retrouvez-y également des artistes du terroir comme Smarty et bien d’autres.
Du 31 janvier au 6 février, Woluwe-Saint-Pierre se met à l’heure kivutienne : exposition de bandes dessinées, projection de film suivie d’un débat et concert de musique africaine. C’est la semaine congolaise
Organisée dans le cadre du jumelage avec les villes de Goma, Beni et Butembo au Nord Kivu en République Démocratique du Congo, cette semaine congolaise a pour objectif de sensibiliser la population de la commune de Woluwe-Saint-Pierre aux différentes actions mises en place par la commune au Nord Kivu.
Programme de cette semaine :
Exposition de bandes dessinées
du 31 janvier au 6 février – Salle Forum du W:Halll De 14 à 18h du mardi au dimanche. Accès gratuit.
53 planches de BD réalisées par de jeunes artistes kivutiens sur le thème de l’indépendance du Congo vu à travers l’état civil seront exposées. Ces jeunes, issus des villes de Goma, Beni et Butembo, ont participé à un concours organisé par la commune de Woluwe-Saint-Pierre à Goma du 18 au 28 janvier 2021.
Les thèmes abordent la déclaration des naissances, le recensement, la nationalité, les déclarations de décès et les problèmes de succession, la situation de l’état civil après l’indépendance de la RDC.
Deux jurys, un à Bruxelles et l’autre au Kivu, composés de professionnels belges et congolais décerneront chacun un prix du dessin, un prix du scénario, un prix de l’originalité et un prix du jury.
Film : «Amuka, l’éveil des paysans congolais»
Le 2 février à 20h à la W:Halll Station. Entrée gratuite Réservations : cderoover@woluwe1150.be
Le film du réalisateur-cameraman Antonio Spanó retrace une épopée, celle d’agriculteurs et d’éleveurs congolais, et témoigne de leur courage, de l’esprit de solidarité et en particulier celui des femmes unies dans l‘adversité.
Projection Suivi d’un débat avec :
Alain Englebert, Président de l’Association «En Avant les Enfants», asbl wolusanpétrusienne très active à Goma et avec laquelle la commune collabore depuis de nombreuses années;
Isabelle Michel, Directrice honoraire du domaine de Katale situé au nord de la ville de Goma;
Olivier Mushiete, Directeur de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, qui gère, entre autres, le parc national des Virunga.
Le 4 février à 20h30 – Salle Fabry du W:Halll. Prix des places : 7€. Réservation via le site du Whalll
Six musiciens européens et africains explorent ensemble l’univers des instruments «pataphoniques» de Max Vandervorst. Scoutophone, guitare charbonnière, conservophone, bouteillophone bordelais, cannebasses, fers à repasser, spalafon champêtre, seront parfois accompagnés d’un saxophone.
À travers l’emploi de cet instrumentarium «recyclé» et insolite, nous découvrons une véritable racine sonore commune aux différentes cultures, en deçà des styles et au-delà des cultures géographiques. Il en résulte un langage musical et scénique très personnel, faisant la part belle au geste spontané, à l’improvisation collective, à l’humour et à la fête.
Le PROGRAMME ACP-UE CULTURE : SOUTIEN AUX SECTEURS DE LA CULTURE ET DE LA CREATION EN AFRIQUE DE L’OUEST – AWA fait partie des six (06) projets régionaux retenus dans le cadre du Programme ACP-UE Culture, initiative conjointe de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), à travers la mise en place du nouveau mécanisme régional décentralisé destiné à renforcer la compétitivité des industries culturelles et créatives dans les pays ACP.
Le PROGRAMME ACP-UE CULTURE : SOUTIEN AUX SECTEURS DE LA CULTURE ET DE LA CREATION EN AFRIQUE DE L’OUEST- AWA vise un double objectif, à savoir : d’une part, soutenir la dynamisation de la compétitivité des industries culturelles et créatives tout le long de la chaîne de valeurs (création, production et diffusion) dans les 16 pays d’Afrique de l’Ouest et d’autre part, à contribuer à appuyer le développement de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest en accompagnant les acteurs des industries culturelles et créatives dans leur transition numérique.
Le programme est mis en œuvre sur une période de 40 mois (décembre 2020 – avril 2024) par le consortium réunissant l’Institut français de Paris (IF) et le Centre Culturel Kôrè de Ségou (CCK).
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, un deuxième appel consacré au soutien à la valorisation des cultures d’Afrique de l’Ouest est lancé. Le montant de la subvention attribuée dans le cadre de cet appel par projet est de maximum 25 000 euros pour des projets d’une durée d’un an, subvention renouvelable au maximum une fois.