Depuis sa création en 2009, le Festival International de Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) s’est imposé comme un rendez-vous annuel incontournable pour les amateurs de cinéma et les passionnés de la culture africaine. Le FIFDA a pour mission de mettre en avant la créativité et la diversité des communautés africaines à travers le monde, tout en favorisant la compréhension des similitudes et des différences culturelles qui existent entre l’Afrique et sa diaspora.
Le festival sert de vitrine pour des films souvent méconnus, offrant une opportunité unique aux cinéastes qui ont du mal à trouver une place dans l’industrie cinématographique traditionnelle. Chaque année, le FIFDA attire plus de mille spectateurs, soulignant ainsi son rôle central dans la promotion de la culture africaine et de sa diaspora.
Le FIFDA est profondément ancré dans la région parisienne et collabore activement avec des associations locales, notamment l’ODC, avec qui il organise le festival depuis huit ans. Cette collaboration reflète l’engagement du FIFDA à être un acteur actif au sein des communautés locales.
La 13ème édition du Festival International de Films de la Diaspora Africaine (FIFDA) Paris, prévue du 8 au 10 septembre 2023, présentera onze programmes de films inédits en provenance de divers pays tels que la Suisse, le Maroc, le Burkina-Faso, le Brésil, la Guinée-Bissau, la France, le Portugal, l’Angola, le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces films offriront une plongée dans la diversité des perspectives et des récits de la diaspora africaine à travers le monde.
Le FIFDA va au-delà du simple divertissement cinématographique. Il vise à susciter la réflexion en encourageant le public à remettre en question les préjugés liés à l’origine et à la couleur de peau. Les films présentés au FIFDA aspirent à ouvrir de nouvelles perspectives, à inspirer le courage d’agir et à montrer le potentiel de changement.
La ville de Ouagadougou s’apprête à accueillir la 16ème édition du Festival International du Rire et de l’Humour de Ouagadougou (FIRHO). Présenté par l’association Elipse Culture et Solidarité, cet événement est la promesse de deux jours de réjouissance, les 1er et 2 septembre 2023, à Canal Olympia Yennenga et au CENASA. Une sélection éclectique d’artistes de renom viendra de plusieurs pays à égayer les scènes sous le thème : « un nouveau sourire à la vie. »
Humour africain : Un Pont entre les peuples construit par une palette d’artistes talentueux
Depuis sa naissance, le FIRHO a toujours incarné bien plus que des éclats de rire. Il se dresse en véritable vecteur de rapprochement entre les peuples, utilisant l’humour comme langage universel transcendant les frontières culturelles, linguistiques et sociales. Le festival a su exploiter le pouvoir du rire pour tisser des liens authentiques et créer des moments de connivence entre les Burkinabè, offrant une évasion collective et partageant des sourires.
Pour cette 16ème édition, plusieurs invités prestigieux sont attendus. Parmi eux, Gohou Michel, artiste emblématique de l’humour africain, originaire de la Côte d’Ivoire, qui a marqué plusieurs générations d’artistes avec son talent iconique, tant à la télévision qu’en spectacle. Il sera accompagné par ses compatriotes, les Zinzins de l’Art. Ce groupe, composé de Kabore l’intellectuel – un habitué du FIRHO – et d’Alain Lucas, est devenu un pilier du paysage humoristique ivoirien, abordant avec brio les sujets d’actualité et les polémiques à forte valeur sociale. Kabore ne sera pas le seul intellectuel présent, puisqu’il rencontrera Momo l’intellectuel, un jeune humoriste burkinabè ayant su captiver le cœur du public ces dernières années en traitant des faits sociaux.
Gohou Michel, Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso s’allient en mettant en avant deux de leurs dignes ambassadrices de l’humour contemporain : Prissy la Dégammeuse et Philomaine Nanema. Ces deux femmes humoristes sont actuellement des vedettes incontournables dans leurs pays respectifs, apportant chacune leur touche unique à la programmation avec leur propre style distinct.
Davy Kabore, également connu sous le nom de Wel.vy la Référence, a tracé son parcours depuis les compétitions de théâtre et de danse de l’école primaire. Son premier One Man Show en 2019 a marqué le point de départ d’une carrière en constante évolution.
Nakoarba Souleymane a ajouté sa présence unique au FIRHO grâce à sa double vie en tant que fonctionnaire et humoriste. Sa participation au Cercle des Arts Vivants (CAV) en 2017 lui a ouvert les portes d’une scène humoristique florissante.
Saadtelecom, un artiste complet, a navigué avec succès entre le cinéma et l’humour, captivant également les réseaux sociaux avec ses vidéos comiques et parodies musicales en ligne.
Depuis ses modestes débuts il y a 17 ans, le FIRHO a connu une évolution remarquable, grâce à la détermination et à la passion de sa promotrice Augusta Palenfo. Artiste comédienne et réalisatrice burkinabè, Augusta Palenfo a bâti une solide carrière dès les années 90, en participant à des séries télévisées et en jouant dans des pièces de théâtre renommées telles que Chaka Zoulou et La vie est belle.
Augusta Palenfo, Burkina Faso
Ancienne membre de la célèbre compagnie Marbayassa ainsi que de l’Atelier Théâtre Burkinabè, son engagement dans le monde du théâtre est inébranlable. En 2016, Augusta Palenfo a élargi ses horizons en se lançant dans la réalisation avec le film « Carton rouge », qu’elle a présenté avec fierté au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.
Grâce à son riche bagage artistique et à son dévouement envers la promotion de la culture et de l’humour, Augusta Palenfo s’est pleinement investie dans l’enrichissement du festival, faisant du FIRHO bien plus qu’un simple événement humoristique, mais un symbole de fraternité, d’inclusion et de diversité.
Cet héritage de 17 ans est également le fruit de l’engagement acharné et de la passion dévouée de nombreux acteurs qui ont contribué à la croissance et au rayonnement du festival. Des artistes talentueux ayant foulé les planches du FIRHO aux équipes organisatrices travaillant en coulisses, chaque édition a été façonnée par le dévouement collectif envers la promotion de l’art de l’humour.
Le jeudi 2 février 2023, le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme mettait en place le comité national d’organisation de la 28è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Le 2 février 2023, c’était donc parti pour la première phase d’un compte à rebours, une véritable course contre la montre ou devrais-je dire, une course de relais où le comité d’organisation et la Délégation générale du Fespaco devraient savamment se partager les tâches pour que se tienne dans les meilleures conditions la présente édition du plus grand festival du cinéma africain. Une édition de tous les enjeux au regard des crises multiformes que connaissent notre pays et le monde. C’est d’ailleurs pour contribuer à la résolution de cette crise que la présente édition a été placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ».
Mesdames et messieurs
Les instructions ont été on ne peut plus claires « faire beaucoup, avec peu en peu de temps ». Mais gloire à Dieu ! Nous avions à nos côtés des Burkinabè ! Oui! Des hommes dignes, dévoués et patients qui pour les besoins de la cause se sont privés d’une bonne partie de leur temps de sommeil, du temps consacré à leurs activités quotidiennes pour que puisse se tenir la cérémonie de cet après-midi. Chers membres du Comité d’organisation, nous reconnaissons vous avoir trop demandé. Le fardeau était lourd. Merci de l’avoir porté. Merci de l’avoir fait pour le Burkina, merci de l’avoir fait pour le Fespaco. À défaut de vous citer nommément, permettez-moi néanmoins de traduire mon admiration à l’endroit du Délégué général pour sa rigueur et son esprit de sacrifice.
Mesdames et messieurs
Honorables invités,
La tache aurait sans doute été plus difficile encore si nous n’avions eu à nos coté ce frère qui a su et accepté partager nos charges. Je voudrais qu’on salue ici les frères maliens qui ont dit oui à notre invitation. Ils sont là avec une forte délégation conduite par le premier ministre lui-même, son excellence Choguel Maiga que je vous demande d’acclamer. Monsieur le Premier ministre, vous transmettrez au président et au peuple malien notre reconnaissance. Le Mali ne nous honore pas seulement avec cette délégation. C’est lui, pays invité d’honneur qui nous a offert ce magnifique podium, cette sonorisation, et d’autres surprises que vous découvrirez bientôt ici même !
Je voudrais aussi traduire ma reconnaissance et celle du comité d’organisation à tous les partenaires du Burkina qui ont apporté une contribution précieuse à la réussite de cette édition.
Madame Monsieur,
Que serait le Fespaco sans ces génies qui nous transportent dans des mondes merveilleux, ces hommes qui sont capables de nous parler de notre problème d’une manière qu’on ne saurait imaginer. Ce sont eux qui redorent notre image ! Ce sont eux qui nous magnifient ! Ce sont eux qui nous font rêver ! Traduisons notre gratitude à toutes les femmes, à tous les hommes du monde du cinéma.
Chers cinéastes, nous sommes là pour vous et nous vous savons exigeants. C’est d’ailleurs cela qui fait la qualité de vos productions. Nous savons vos attentes nombreuses. Nous tâcherons de les satisfaire dans la mesure du possible.
La cérémonie d’aujourd’hui n’est qu’une étape d’un long périple qui doit nous conduire au palmarès officiel de cette édition. C’était donc la première étape. Dès maintenant, débute la deuxième qui nous concerne le plus. C’est la partie la plus difficile, la plus pénible, la plus stressante pour tout le monde. Surtout les membres du jury et les artistes en compétition. Plaise à Dieu, tout se passera bien. Aux membres du jury, aux artistes en compétition, aux producteurs, aux chercheurs, aux jeunes apprenants, à tous les professionnels du cinéma, vous, chers festivaliers, vous êtes chez vous. Nous serons là à vos petits soins. Nous vous demanderons juste de respecter les consignes sécuritaires et sanitaires qui sont édictées !
Bonne fête du cinéma panafricain à tous et à toutes.
Considéré comme le plus grand festival du cinéma africain et de la diaspora, le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouvert ce samedi 25 février 2023. Il se déroule dans un contexte sécuritaire difficile et a pour thème principal « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Pour cette 28ème édition, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des premiers ministres malien et burkinabè, au Palais des Sports de Ouaga 2000. Selon le public, les habitués de l’événement et les personnalités présentes, cette cérémonie a été un sans-faute avec des spectacles ponctués de discours qui ont galvanisé la foule de festivaliers. Les deux premiers ministres ont prononcé des discours pour souligner l’importance de la culture dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont insisté sur le fait que le Burkina Faso et le Mali sont unis dans la lutte contre le terrorisme, se battant pour la liberté, la paix et la souveraineté. Les deux pays ont également souligné leur résilience face à cette menace.
FESPACO 2023 : « cinémas d’Afrique et culture de la paix »
La 28ème édition du FESPACO a pour thème « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Un thème important dans un contexte de crise sécuritaire. Le choix du thème vise à renforcer la résilience des populations. Il s’agit de mettre en avant les valeurs ancestrales et le vécu des populations. Les discours des officiels et les déclamations d’artistes ont souligné l’importance de la culture et de l’art dans la construction de la paix. Pour tous, maintenir cet événement international est un « acte de résistance pour un monde d’espoir ».
Après l’ouverture, place à la compétition
Le FESPACO 2023 met en compétition 170 œuvres, réparties dans 11 catégories, dont le long métrage, le court métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation. Dans la catégorie majeure, le long métrage, 15 films sont en compétition pour décrocher le trophée de l’Etalon d’or de Yennega, la plus grande récompense du festival doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA. Ces films représentent les différentes cultures africaines et reflètent les réalités socio-économiques et politiques de chaque pays. Une diversité qui est l’occasion pour les cinéastes de montrer la richesse de l’Afrique à travers le prisme de leur propre culture.
Le premier long métrage « Le Mouton de Sada » du réalisateur sénégalais Pape Bouname Lopy est en lice à la 28e édition du FESPACO dans la section Perspectives. Ce film de 75 minutes relate l’histoire d’amitié entre un petit garçon nommé Sada et son compagnon Dou, un mouton élevé par son père et destiné à être immolé le jour de la Tabaski.
Des thématiques universelles abordées à travers une histoire locale
Lors de la deuxième projection pour le jeune public, le film a reçu une ovation chaleureuse du public et une équipe émue aux larmes a échangé avec les spectateurs présents. En plus de la complicité entre l’enfant et l’animal, « Le Mouton de Sada » invite à la réflexion sur d’autres sujets de société tels que les droits des animaux, l’unité d’une famille et les relations parents-enfants.`
Le réalisateur, Pape Bouname Lopy, explique que l’histoire est liée à ses propres questionnements sur le lien entre l’animal et l’être humain. Malgré les difficultés rencontrées lors des six semaines de tournage, l’équipe a su tirer son épingle du jeu. Cette première projection africaine est la preuve de leur travail.
La sélection Perspectives du FESPACO : une plateforme pour les jeunes réalisateurs africains
La section Perspectives est consacrée aux réalisateurs qui présentent leur premier ou deuxième long métrage. Elle soutient les créateurs qui recherchent leur propre expression artistique et qui sortent des sentiers battus avec des idées inattendues et originales dans leurs films. Sur les quinze films en compétition, deux réalisateurs recevront des prix lors de cette section du festival.
Le FESPACO se poursuit jusqu’au 4 mars, et « Le Mouton de Sada » est en compétition avec dix autres réalisateurs. Ce premier long métrage est un exemple du talent des jeunes cinéastes africains et de leur capacité à raconter des histoires universelles à travers des expériences locales.
Yaar Music (Marché des Arts de la Scène et du Spectacle vivant) et Soko Festival vous donnent rendez-vous pour la 8 ème édition du Soko Festival. Evènement culturel, le Soko Festival se tient chaque début d’année au Burkina Faso et regroupe des professionnels de la filière musicale (managers, promoteurs de festivals, agents artistiques…). Cette année, deux dates ont été retenues. Découvrons ensemble le programme de ce festival. Comme à l’accoutumée, le Soko festival se tiendra à Ouagadougou, dans la capitale burkinabè et rassemblera une vingtaine de groupes et d’artistes en prestations live. Deux dates sont donc à surligner dans les différents agendas. Il s’agit des 11 & 12 janvier au Goethe Institut et des 13 & 14 janvier au CENASA. Une occasion pour les acteurs et festivaliers de débuter la nouvelle année dans une ambiance festive.
Un marché professionnel de musique
Cet évènement qui met en relief les talents musicaux a la particularité d’associer des défricheurs de talents, nouveaux comme anciens. En effet, les organisateurs du festival ont su créer un cadre propice de rencontres professionnelles afin de favoriser l’éclosion d’une carrière professionnelle pour les artistes et musiciens. On s’en rappelle du lauréat du Soko 2021, le groupe Aratan N’Akalle qui a effectué une tournée française de plus d’une dizaine de dates en septembre 2021. Produit par l’agence burkinabè CDC-CONNEXION, le groupe de blues touareg fut aussi programmé au FIMU (Festival International des Musiques Universitaires) de Belfort.
Au programme de cette édition, des formations professionnelles sur la gestion de carrière artistique, des accompagnements pour des tournées et concerts, des concerts avec des artistes professionnelles et une scène découverte d’artistes émergents d’ici et d’ailleurs. Ainsi, le Soko Festival à travers Yaar Music se veut être une plateforme de promotion de la culture africaine par la valorisation de son potentiel musical et linguistique.
Au nombre des talents attendus sur scène, une panoplie d’artistes et de groupes originaires du Burkina et d’autres contrées telles que le Mali. Il s’agit du groupe Nourat et Les Lions, auteur d’un nouvel album « Pectoral ». Par ailleurs, le duo malien Mande sérê et la chanteuse Mariam Koné représenteront le Mali à ce festival. Retrouvez-y également des artistes du terroir comme Smarty et bien d’autres.