L’artiste chanteur burkinabè Floby se produira en solo à l’hexagone plus précisément en région parisienne. Pour le coup, c’est la salle Shah Nawaz, 15 avenue Salvador Allende 93800 Epinay-sur-Seine qui abritera ce spectacle le samedi 18 mars à partir de 19H heure de Paris. La billetterie est déjà ouverteet les tickets sont disponibles.
Révélé au grand public en 2006 grâce à son premier album « Mam sooré » (Ma voie), Florent Belemgnegré de son nom d’artiste Floby est un musicien, auteur et compositeur burkinabè. Sa carrière débute à la suite d’un concours de musique qu’il remporte en 2003. Floby s’inspire des rythmes traditionnels Mossi afin de définir une touche particulière qui le différencie des autres. Il évolue dans la musique urbaine et chante la paix, l’amour, l’espoir, la vie, etc.
Auteur de six (06) albums (le dernier en date est de 2021) et de plusieurs titres à succès, Floby est connu pour son talent et sa voix suave voire touchante mais qui peut être aussi teintée d’ambiance quand il le faut. Son aisance pour le live a le mérite de tenir son public en haleine. De ce fait, l’artiste a su dompté plusieurs scènes nationales dans son pays et reçu plusieurs prix et distinctions dans le milieu.
Il est l’artiste ayant remporté le plus grand nombre de trophées (12 au total) au Kundé d’Or. Il remporte également le Sika d’Or au Bénin devant 13 pays nominés. Initiateur en 2017 du Baba Village, un festival qui prône les musiques traditionnelles et urbaines au Burkina Faso, Floby se positionne comme l’une des valeurs sûres de la musique burkinabè.
Un concert 100% live jusqu’à l’aube, c’est ce que nous réserve la pop star de la musique burkinabè ce weekend à Paris. L’artiste ayant en quelque sorte consolidé ses acquis durant plus d’une quinzaine d’années dans le show-business burkinabè, il est plus que temps pour lui d’aller à la recherche d’un public plus large à l’échelle internationale. A la conquête du marché extérieur, ce concert est une occasion pour l’artiste d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la culture burkinabè et de se frayer une place dans l’industrie musicale mondiale.
Pour l’heure, le spectacle s’annonce radieux et plusieurs grands noms du showbiz parisien confirment déjà leur présence. Du moins, il ne demeure qu’une forte mobilisation des fans pour faire de cet évènement un franc succès.
La danseuse Kadidja Tiemanta sera présente sur les scènes du Festival « On Marche », Festival International de Danse Contemporaine à Marrakech au Maroc. Elle y présentera sa pièce solo « Banbali 100 fin » le mercredi 15 mars 2023 à 20h à Meydene. Pour Guess Africa, elle raconte ses perspectives à l’international.
Titulaire d’un Master II en danse au Conservatoire des Arts et Métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté à Bamako, Kadidja Tiemanta est une danseuse professionnelle et chorégraphe malienne. Passionnée par son art, elle poursuit des formations à l’Ecole des Sables au Sénégal, au Centre de Développement chorégraphique la Termitière au Burkina Faso, au centre Don Sen Folo à Bamako puis au Brésil dans le cadre de la rencontre artistique Glomus Camp. Elle est auteur de trois (03) duo et d’une pièce solo Banbali (100 fin), une création de 2021-2022.
Kadidiatou Tiemanta en scène au Blonba (festival Fari Foni Waati, Mali)
Banbali 100 fin est un projet de danse qui aborde la question de la résilience et de l’impuissance face à la maladie d’êtres chers. A travers le mouvement du corps, la danseuse effectue pendant 25 min un dialogue corporel qui laisse transparaitre l’émotion, l’angoisse, la détermination, le dépassement de soi. « C’est une autothérapie » pour elle.
Kadidja reconnait que le soutien de partenaires extérieures lui a permis d’aboutir à cette création. C’est grâce à une soumission à un appel d’aide à la création artistique de l’Institut Français de Paris qu’elle a pu finaliser la pièce. Cet apport financier de l’Institut Français a permis de combler les besoins logistiques et techniques du projet.
Jouer à la 16e édition de ce rendez-vous continental et international qu’est le Festival International de Danse Contemporaine à Marrakech est significatif pour la jeune chorégraphe. Cette biennale de la danse en Afrique qui malgré les difficultés, veille à l’essor de la danse contemporaine dans le continent en offrant des scènes aux jeunes chorégraphes. Cela démontre de la résilience des artistes et des promoteurs culturels du continent, symbole important de sa pièce Banbali 100 fin.
Kadidja Tiemanta ne compte pas s’arrêter là ! Elle souhaite postuler à d’autres festivals en Afrique afin de jouer la pièce et même la faire évoluer. La danseuse continue une tournée jusqu’en 2024 avec la pièce de groupe de la reprise du « Sacre du printemps » de Pina Bausch. . Pour son pays le Mali, elle souhaite avec son association Anw Ka Donko, dénicher des projets qui permettront aux jeunes danseurs de trouver des scènes de diffusion pour la création artistique.
Guess Africa apporte son soutien à la création artistique africaine et souhaite bon vent à Kadidja Tiemanta. Start-up d’intermédiation culturelle, elle accompagne les artistes dans leur communication numérique notamment, dans le but d’atteindre leurs objectifs de carrière.
Chers professionnels du journalisme et de la communication,
Chers mélomanes,
Le Commissariat général des Kundé vous prie de trouver, les listes provisoires des œuvres musicales et des clips sortis entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 et qui sont en lice pour la 21è édition des Kundé.
En vue d’aboutir à des listes définitives, nous souhaitons reçevoir vos contributions sur les oeuvres musicales ou les clips sorties et/ou diffusés entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 qui auraient été omises (c’est à dire qui ne sont pas sur les listes) ou hors delai ( c’est à dire sortie en dehors de la période indiquée : entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 ).
Veuillez préciser, si possible, si l’artiste est féminin, de musique traditionnelle ou religieuse, Artiste Burkinabe de la Diaspora (ABD), artiste Etrangers Vivant au Burkina (EVB) ou Kundéable (K) car n’étant pas à sa 1ère oeuvre ou ayant sorti plus d’un album. Nous vous prions de bien vouloir nous faire parvenir vos contributions par mail (bdjiga@yahoo.fr) ou par whatsapp (70250086 /76250086) au plus tard le vendredi 31 mars 2023.
Vous remerciant par avance pour votre disponibilité, nous attendons vos contributions
MERCI POUR TOUT !
Pour le Commissariat général des Kundé Boureima DJIGA, commissaire à la sélection
Le jeudi 2 février 2023, le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme mettait en place le comité national d’organisation de la 28è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Le 2 février 2023, c’était donc parti pour la première phase d’un compte à rebours, une véritable course contre la montre ou devrais-je dire, une course de relais où le comité d’organisation et la Délégation générale du Fespaco devraient savamment se partager les tâches pour que se tienne dans les meilleures conditions la présente édition du plus grand festival du cinéma africain. Une édition de tous les enjeux au regard des crises multiformes que connaissent notre pays et le monde. C’est d’ailleurs pour contribuer à la résolution de cette crise que la présente édition a été placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ».
Mesdames et messieurs
Les instructions ont été on ne peut plus claires « faire beaucoup, avec peu en peu de temps ». Mais gloire à Dieu ! Nous avions à nos côtés des Burkinabè ! Oui! Des hommes dignes, dévoués et patients qui pour les besoins de la cause se sont privés d’une bonne partie de leur temps de sommeil, du temps consacré à leurs activités quotidiennes pour que puisse se tenir la cérémonie de cet après-midi. Chers membres du Comité d’organisation, nous reconnaissons vous avoir trop demandé. Le fardeau était lourd. Merci de l’avoir porté. Merci de l’avoir fait pour le Burkina, merci de l’avoir fait pour le Fespaco. À défaut de vous citer nommément, permettez-moi néanmoins de traduire mon admiration à l’endroit du Délégué général pour sa rigueur et son esprit de sacrifice.
Mesdames et messieurs
Honorables invités,
La tache aurait sans doute été plus difficile encore si nous n’avions eu à nos coté ce frère qui a su et accepté partager nos charges. Je voudrais qu’on salue ici les frères maliens qui ont dit oui à notre invitation. Ils sont là avec une forte délégation conduite par le premier ministre lui-même, son excellence Choguel Maiga que je vous demande d’acclamer. Monsieur le Premier ministre, vous transmettrez au président et au peuple malien notre reconnaissance. Le Mali ne nous honore pas seulement avec cette délégation. C’est lui, pays invité d’honneur qui nous a offert ce magnifique podium, cette sonorisation, et d’autres surprises que vous découvrirez bientôt ici même !
Je voudrais aussi traduire ma reconnaissance et celle du comité d’organisation à tous les partenaires du Burkina qui ont apporté une contribution précieuse à la réussite de cette édition.
Madame Monsieur,
Que serait le Fespaco sans ces génies qui nous transportent dans des mondes merveilleux, ces hommes qui sont capables de nous parler de notre problème d’une manière qu’on ne saurait imaginer. Ce sont eux qui redorent notre image ! Ce sont eux qui nous magnifient ! Ce sont eux qui nous font rêver ! Traduisons notre gratitude à toutes les femmes, à tous les hommes du monde du cinéma.
Chers cinéastes, nous sommes là pour vous et nous vous savons exigeants. C’est d’ailleurs cela qui fait la qualité de vos productions. Nous savons vos attentes nombreuses. Nous tâcherons de les satisfaire dans la mesure du possible.
La cérémonie d’aujourd’hui n’est qu’une étape d’un long périple qui doit nous conduire au palmarès officiel de cette édition. C’était donc la première étape. Dès maintenant, débute la deuxième qui nous concerne le plus. C’est la partie la plus difficile, la plus pénible, la plus stressante pour tout le monde. Surtout les membres du jury et les artistes en compétition. Plaise à Dieu, tout se passera bien. Aux membres du jury, aux artistes en compétition, aux producteurs, aux chercheurs, aux jeunes apprenants, à tous les professionnels du cinéma, vous, chers festivaliers, vous êtes chez vous. Nous serons là à vos petits soins. Nous vous demanderons juste de respecter les consignes sécuritaires et sanitaires qui sont édictées !
Bonne fête du cinéma panafricain à tous et à toutes.
Considéré comme le plus grand festival du cinéma africain et de la diaspora, le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouvert ce samedi 25 février 2023. Il se déroule dans un contexte sécuritaire difficile et a pour thème principal « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Pour cette 28ème édition, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des premiers ministres malien et burkinabè, au Palais des Sports de Ouaga 2000. Selon le public, les habitués de l’événement et les personnalités présentes, cette cérémonie a été un sans-faute avec des spectacles ponctués de discours qui ont galvanisé la foule de festivaliers. Les deux premiers ministres ont prononcé des discours pour souligner l’importance de la culture dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont insisté sur le fait que le Burkina Faso et le Mali sont unis dans la lutte contre le terrorisme, se battant pour la liberté, la paix et la souveraineté. Les deux pays ont également souligné leur résilience face à cette menace.
FESPACO 2023 : « cinémas d’Afrique et culture de la paix »
La 28ème édition du FESPACO a pour thème « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Un thème important dans un contexte de crise sécuritaire. Le choix du thème vise à renforcer la résilience des populations. Il s’agit de mettre en avant les valeurs ancestrales et le vécu des populations. Les discours des officiels et les déclamations d’artistes ont souligné l’importance de la culture et de l’art dans la construction de la paix. Pour tous, maintenir cet événement international est un « acte de résistance pour un monde d’espoir ».
Après l’ouverture, place à la compétition
Le FESPACO 2023 met en compétition 170 œuvres, réparties dans 11 catégories, dont le long métrage, le court métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation. Dans la catégorie majeure, le long métrage, 15 films sont en compétition pour décrocher le trophée de l’Etalon d’or de Yennega, la plus grande récompense du festival doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA. Ces films représentent les différentes cultures africaines et reflètent les réalités socio-économiques et politiques de chaque pays. Une diversité qui est l’occasion pour les cinéastes de montrer la richesse de l’Afrique à travers le prisme de leur propre culture.
Le premier long métrage « Le Mouton de Sada » du réalisateur sénégalais Pape Bouname Lopy est en lice à la 28e édition du FESPACO dans la section Perspectives. Ce film de 75 minutes relate l’histoire d’amitié entre un petit garçon nommé Sada et son compagnon Dou, un mouton élevé par son père et destiné à être immolé le jour de la Tabaski.
Des thématiques universelles abordées à travers une histoire locale
Lors de la deuxième projection pour le jeune public, le film a reçu une ovation chaleureuse du public et une équipe émue aux larmes a échangé avec les spectateurs présents. En plus de la complicité entre l’enfant et l’animal, « Le Mouton de Sada » invite à la réflexion sur d’autres sujets de société tels que les droits des animaux, l’unité d’une famille et les relations parents-enfants.`
Le réalisateur, Pape Bouname Lopy, explique que l’histoire est liée à ses propres questionnements sur le lien entre l’animal et l’être humain. Malgré les difficultés rencontrées lors des six semaines de tournage, l’équipe a su tirer son épingle du jeu. Cette première projection africaine est la preuve de leur travail.
La sélection Perspectives du FESPACO : une plateforme pour les jeunes réalisateurs africains
La section Perspectives est consacrée aux réalisateurs qui présentent leur premier ou deuxième long métrage. Elle soutient les créateurs qui recherchent leur propre expression artistique et qui sortent des sentiers battus avec des idées inattendues et originales dans leurs films. Sur les quinze films en compétition, deux réalisateurs recevront des prix lors de cette section du festival.
Le FESPACO se poursuit jusqu’au 4 mars, et « Le Mouton de Sada » est en compétition avec dix autres réalisateurs. Ce premier long métrage est un exemple du talent des jeunes cinéastes africains et de leur capacité à raconter des histoires universelles à travers des expériences locales.