Rencontres internationales de jeunes créateur·rice·s et critiques des arts de la scène

L’appel à candidatures pour les Rencontres internationales 2024 sera ouvert du 16 octobre au 1 décembre 2023

Recherché·e·s : Créateur·rice·s et critiques des arts de la scène âgé·e·s de 25 à 35 ans

+ Créateur·rice·s : metteur·euse·s en scène, dramaturges, chorégraphes, interprètes, concepteur·rice·s ou tout·e candidat·e ayant une pratique liée aux arts de la scène

Critiques : critiques en arts de la scène, journalistes spécialisé·e·s, ou universitaire inscrit·e·s à un programme d’étude de 2e ou de 3e cycle s’intéressant à la pratique artistique contemporaine

Un laboratoire d’idées et d’expériences

Les Rencontres internationales de créateur·rice·s et critiques des arts de la scène consistent en un séjour de 7 jours réalisé du 30 mai au 5 juin 2024 dans le cadre de la 18e édition du Festival TransAmériques qui se déroulera du 22 mai au 6 juin 2024 à Montréal / Tio’tia:ke.

Regroupant une vingtaine de professionnel·le·s émergent·e·s, âgé·e·s de 25 à 35 ans du Québec, du Canada et de l’étranger, les Rencontres se déroulent en français sous la forme d’un séminaire et incluent des ateliers et discussions avec des artistes du Festival et de la communauté élargie des arts de Montréal / Tio’tia:ke. Les participant·e·s sont invité·e·s à approfondir leur réflexion sur la création contemporaine ainsi qu’à confronter leurs réalités artistiques et leurs regards critiques. Une médiatrice culturelle les accompagne tout au long du projet.

En savoir plus, cliquez sur https://fta.ca/publics/rencontres-internationales

FIRHO 2023 : L’Humour au Service de la Cohésion Sociale

FIRHO 2023 : L’Humour au Service de la Cohésion Sociale

La ville de Ouagadougou s’apprête à accueillir la 16ème édition du Festival International du Rire et de l’Humour de Ouagadougou (FIRHO). Présenté par l’association Elipse Culture et Solidarité, cet événement est la promesse de deux jours de réjouissance, les 1er et 2 septembre 2023, à Canal Olympia Yennenga et au CENASA. Une sélection éclectique d’artistes de renom viendra de plusieurs pays à égayer les scènes sous le thème : « un nouveau sourire à la vie. »

Humour africain : Un Pont entre les peuples construit par une palette d’artistes talentueux

Depuis sa naissance, le FIRHO a toujours incarné bien plus que des éclats de rire. Il se dresse en véritable vecteur de rapprochement entre les peuples, utilisant l’humour comme langage universel transcendant les frontières culturelles, linguistiques et sociales. Le festival a su exploiter le pouvoir du rire pour tisser des liens authentiques et créer des moments de connivence entre les Burkinabè, offrant une évasion collective et partageant des sourires.

Pour cette 16ème édition, plusieurs invités prestigieux sont attendus. Parmi eux, Gohou Michel, artiste emblématique de l’humour africain, originaire de la Côte d’Ivoire, qui a marqué plusieurs générations d’artistes avec son talent iconique, tant à la télévision qu’en spectacle. Il sera accompagné par ses compatriotes, les Zinzins de l’Art. Ce groupe, composé de Kabore l’intellectuel – un habitué du FIRHO – et d’Alain Lucas, est devenu un pilier du paysage humoristique ivoirien, abordant avec brio les sujets d’actualité et les polémiques à forte valeur sociale. Kabore ne sera pas le seul intellectuel présent, puisqu’il rencontrera Momo l’intellectuel, un jeune humoriste burkinabè ayant su captiver le cœur du public ces dernières années en traitant des faits sociaux.

Gohou Michel, Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso s’allient en mettant en avant deux de leurs dignes ambassadrices de l’humour contemporain : Prissy la Dégammeuse et Philomaine Nanema. Ces deux femmes humoristes sont actuellement des vedettes incontournables dans leurs pays respectifs, apportant chacune leur touche unique à la programmation avec leur propre style distinct.

Davy Kabore, également connu sous le nom de Wel.vy la Référence, a tracé son parcours depuis les compétitions de théâtre et de danse de l’école primaire. Son premier One Man Show en 2019 a marqué le point de départ d’une carrière en constante évolution.

Nakoarba Souleymane a ajouté sa présence unique au FIRHO grâce à sa double vie en tant que fonctionnaire et humoriste. Sa participation au Cercle des Arts Vivants (CAV) en 2017 lui a ouvert les portes d’une scène humoristique florissante.

Saadtelecom, un artiste complet, a navigué avec succès entre le cinéma et l’humour, captivant également les réseaux sociaux avec ses vidéos comiques et parodies musicales en ligne.

Le FIRHO : Un héritage assumé

Depuis ses modestes débuts il y a 17 ans, le FIRHO a connu une évolution remarquable, grâce à la détermination et à la passion de sa promotrice Augusta Palenfo. Artiste comédienne et réalisatrice burkinabè, Augusta Palenfo a bâti une solide carrière dès les années 90, en participant à des séries télévisées et en jouant dans des pièces de théâtre renommées telles que Chaka Zoulou et La vie est belle.

Augusta Palenfo, Burkina Faso

Ancienne membre de la célèbre compagnie Marbayassa ainsi que de l’Atelier Théâtre Burkinabè, son engagement dans le monde du théâtre est inébranlable. En 2016, Augusta Palenfo a élargi ses horizons en se lançant dans la réalisation avec le film « Carton rouge », qu’elle a présenté avec fierté au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

Grâce à son riche bagage artistique et à son dévouement envers la promotion de la culture et de l’humour, Augusta Palenfo s’est pleinement investie dans l’enrichissement du festival, faisant du FIRHO bien plus qu’un simple événement humoristique, mais un symbole de fraternité, d’inclusion et de diversité.

Cet héritage de 17 ans est également le fruit de l’engagement acharné et de la passion dévouée de nombreux acteurs qui ont contribué à la croissance et au rayonnement du festival. Des artistes talentueux ayant foulé les planches du FIRHO aux équipes organisatrices travaillant en coulisses, chaque édition a été façonnée par le dévouement collectif envers la promotion de l’art de l’humour.

Pour en savoir plus sur ce festival :

FIRHO 2023 : Quand la promotrice fait le point de15 ans d’édition

KUNDE 2023 : Communiqué du commissariat général

KUNDE 2023 : Communiqué du commissariat général

Chers professionnels de la culture,

Chers professionnels du journalisme et de la communication,

Chers mélomanes,

Le Commissariat général des Kundé vous prie de trouver, les listes provisoires des œuvres musicales et des clips sortis entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 et qui sont en lice pour la 21è édition des Kundé.

En vue d’aboutir à des listes définitives, nous souhaitons reçevoir vos contributions sur les oeuvres musicales ou les clips sorties et/ou diffusés entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 qui auraient été omises (c’est à dire qui ne sont pas sur les listes) ou hors delai ( c’est à dire sortie en dehors de la période indiquée : entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 ).

Veuillez préciser, si possible, si l’artiste est féminin, de musique traditionnelle ou religieuse, Artiste Burkinabe de la Diaspora (ABD), artiste Etrangers Vivant au Burkina (EVB) ou Kundéable (K) car n’étant pas à sa 1ère oeuvre ou ayant sorti plus d’un album. Nous vous prions de bien vouloir nous faire parvenir vos contributions par mail (bdjiga@yahoo.fr) ou par whatsapp (70250086 /76250086) au plus tard le vendredi 31 mars 2023.

Vous remerciant par avance pour votre disponibilité, nous attendons vos contributions

MERCI POUR TOUT !

Pour le Commissariat général des Kundé Boureima DJIGA, commissaire à la sélection

Officier de l’Ordre du Mérite

https://www.kunde.bf/communique-kunde-2023/

Ouverture du FESPACO : une cérémonie haute en couleur pour célébrer la résilience

Ouverture du FESPACO : une cérémonie haute en couleur pour célébrer la résilience

Considéré comme le plus grand festival du cinéma africain et de la diaspora, le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouvert ce samedi 25 février 2023. Il se déroule dans un contexte sécuritaire difficile et a pour thème principal « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Pour cette 28ème édition, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des premiers ministres malien et burkinabè, au Palais des Sports de Ouaga 2000. Selon le public, les habitués de l’événement et les personnalités présentes, cette cérémonie a été un sans-faute avec des spectacles ponctués de discours qui ont galvanisé la foule de festivaliers. Les deux premiers ministres ont prononcé des discours pour souligner l’importance de la culture dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont insisté sur le fait que le Burkina Faso et le Mali sont unis dans la lutte contre le terrorisme, se battant pour la liberté, la paix et la souveraineté. Les deux pays ont également souligné leur résilience face à cette menace.

Fespaco 2023
© FESPACO

FESPACO 2023 : « cinémas d’Afrique et culture de la paix »

La 28ème édition du FESPACO a pour thème « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Un thème important dans un contexte de crise sécuritaire. Le choix du thème vise à renforcer la résilience des populations. Il s’agit de mettre en avant les valeurs ancestrales et le vécu des populations. Les discours des officiels et les déclamations d’artistes ont souligné l’importance de la culture et de l’art dans la construction de la paix. Pour tous, maintenir cet événement international est un « acte de résistance pour un monde d’espoir ».

Après l’ouverture, place à la compétition

Le FESPACO 2023 met en compétition 170 œuvres, réparties dans 11 catégories, dont le long métrage, le court métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation. Dans la catégorie majeure, le long métrage, 15 films sont en compétition pour décrocher le trophée de l’Etalon d’or de Yennega, la plus grande récompense du festival doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA. Ces films représentent les différentes cultures africaines et reflètent les réalités socio-économiques et politiques de chaque pays. Une diversité qui est l’occasion pour les cinéastes de montrer la richesse de l’Afrique à travers le prisme de leur propre culture.

Que le/la meilleur.e gagne !

Semaine congolaise de la commune Woluwe-Saint-Pierre en Belgique

Semaine congolaise de la commune Woluwe-Saint-Pierre en Belgique

Du 31 janvier au 6 février, Woluwe-Saint-Pierre se met à l’heure kivutienne : exposition de bandes dessinées, projection de film suivie d’un débat et concert de musique africaine. C’est la semaine congolaise

Organisée dans le cadre du jumelage avec les villes de Goma, Beni et Butembo au Nord Kivu en République Démocratique du Congo, cette semaine congolaise a pour objectif de sensibiliser la population de la commune de Woluwe-Saint-Pierre aux différentes actions mises en place par la commune au Nord Kivu.

Programme de cette semaine :

Exposition de bandes dessinées

du 31 janvier au 6 février – Salle Forum du W:Halll 
De 14 à 18h du mardi au dimanche. Accès gratuit.

53 planches de BD réalisées par de jeunes artistes kivutiens sur le thème de l’indépendance du Congo vu à travers l’état civil seront exposées. Ces jeunes, issus des villes de Goma, Beni et Butembo, ont participé à un concours organisé par la commune de Woluwe-Saint-Pierre à Goma du 18 au 28 janvier 2021.

Semaine congolaise

Les thèmes abordent la déclaration des naissances, le recensement, la nationalité, les déclarations de décès et les problèmes de succession, la situation de l’état civil après l’indépendance de la RDC.

Deux jurys, un à Bruxelles et l’autre au Kivu, composés de professionnels belges et congolais décerneront chacun un prix du dessin, un prix du scénario, un prix de l’originalité et un prix du jury. 

Film : «Amuka, l’éveil des paysans congolais» 

Le 2 février à 20h à la W:Halll Station. Entrée gratuite Réservations : cderoover@woluwe1150.be

Le film du réalisateur-cameraman Antonio Spanó retrace une épopée, celle d’agriculteurs et d’éleveurs congolais, et témoigne de leur courage, de l’esprit de solidarité et en particulier celui des femmes unies dans l‘adversité.

Projection Suivi d’un débat avec :

  • Alain Englebert, Président de l’Association «En Avant les Enfants», asbl wolusanpétrusienne très active à Goma et avec laquelle la commune collabore depuis de nombreuses années;
  • Isabelle Michel, Directrice honoraire du domaine de Katale situé au nord de la ville de Goma;
  • Olivier Mushiete, Directeur de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, qui gère, entre autres, le parc national des Virunga.

LA RUMBA CONGOLAISE AU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ

UNESCO

Concert : Patafrica

Le 4 février à 20h30 – Salle Fabry du W:Halll. Prix des places : 7€. Réservation via le site du Whalll

Six musiciens européens et africains explorent ensemble l’univers des instruments «pataphoniques» de Max Vandervorst. Scoutophone, guitare charbonnière, conservophone, bouteillophone bordelais, cannebasses, fers à repasser, spalafon champêtre, seront parfois accompagnés d’un saxophone.

À travers l’emploi de cet instrumentarium «recyclé» et insolite, nous découvrons une véritable racine sonore commune aux différentes cultures, en deçà des styles et au-delà des cultures géographiques. Il en résulte un langage musical et scénique très personnel, faisant la part belle au geste spontané, à l’improvisation collective, à l’humour et à la fête.