KUNDE 2023 : Communiqué du commissariat général

KUNDE 2023 : Communiqué du commissariat général

Chers professionnels de la culture,

Chers professionnels du journalisme et de la communication,

Chers mélomanes,

Le Commissariat général des Kundé vous prie de trouver, les listes provisoires des œuvres musicales et des clips sortis entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 et qui sont en lice pour la 21è édition des Kundé.

En vue d’aboutir à des listes définitives, nous souhaitons reçevoir vos contributions sur les oeuvres musicales ou les clips sorties et/ou diffusés entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 qui auraient été omises (c’est à dire qui ne sont pas sur les listes) ou hors delai ( c’est à dire sortie en dehors de la période indiquée : entre le 1er mars 2021 et le 28 février 2023 ).

Veuillez préciser, si possible, si l’artiste est féminin, de musique traditionnelle ou religieuse, Artiste Burkinabe de la Diaspora (ABD), artiste Etrangers Vivant au Burkina (EVB) ou Kundéable (K) car n’étant pas à sa 1ère oeuvre ou ayant sorti plus d’un album. Nous vous prions de bien vouloir nous faire parvenir vos contributions par mail (bdjiga@yahoo.fr) ou par whatsapp (70250086 /76250086) au plus tard le vendredi 31 mars 2023.

Vous remerciant par avance pour votre disponibilité, nous attendons vos contributions

MERCI POUR TOUT !

Pour le Commissariat général des Kundé Boureima DJIGA, commissaire à la sélection

Officier de l’Ordre du Mérite

https://www.kunde.bf/communique-kunde-2023/

Ouverture du FESPACO : une cérémonie haute en couleur pour célébrer la résilience

Ouverture du FESPACO : une cérémonie haute en couleur pour célébrer la résilience

Considéré comme le plus grand festival du cinéma africain et de la diaspora, le Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouvert ce samedi 25 février 2023. Il se déroule dans un contexte sécuritaire difficile et a pour thème principal « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Pour cette 28ème édition, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des premiers ministres malien et burkinabè, au Palais des Sports de Ouaga 2000. Selon le public, les habitués de l’événement et les personnalités présentes, cette cérémonie a été un sans-faute avec des spectacles ponctués de discours qui ont galvanisé la foule de festivaliers. Les deux premiers ministres ont prononcé des discours pour souligner l’importance de la culture dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont insisté sur le fait que le Burkina Faso et le Mali sont unis dans la lutte contre le terrorisme, se battant pour la liberté, la paix et la souveraineté. Les deux pays ont également souligné leur résilience face à cette menace.

Fespaco 2023
© FESPACO

FESPACO 2023 : « cinémas d’Afrique et culture de la paix »

La 28ème édition du FESPACO a pour thème « cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Un thème important dans un contexte de crise sécuritaire. Le choix du thème vise à renforcer la résilience des populations. Il s’agit de mettre en avant les valeurs ancestrales et le vécu des populations. Les discours des officiels et les déclamations d’artistes ont souligné l’importance de la culture et de l’art dans la construction de la paix. Pour tous, maintenir cet événement international est un « acte de résistance pour un monde d’espoir ».

Après l’ouverture, place à la compétition

Le FESPACO 2023 met en compétition 170 œuvres, réparties dans 11 catégories, dont le long métrage, le court métrage, le documentaire, les séries télé, les films d’écoles et les films d’animation. Dans la catégorie majeure, le long métrage, 15 films sont en compétition pour décrocher le trophée de l’Etalon d’or de Yennega, la plus grande récompense du festival doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA. Ces films représentent les différentes cultures africaines et reflètent les réalités socio-économiques et politiques de chaque pays. Une diversité qui est l’occasion pour les cinéastes de montrer la richesse de l’Afrique à travers le prisme de leur propre culture.

Que le/la meilleur.e gagne !

Semaine congolaise de la commune Woluwe-Saint-Pierre en Belgique

Semaine congolaise de la commune Woluwe-Saint-Pierre en Belgique

Du 31 janvier au 6 février, Woluwe-Saint-Pierre se met à l’heure kivutienne : exposition de bandes dessinées, projection de film suivie d’un débat et concert de musique africaine. C’est la semaine congolaise

Organisée dans le cadre du jumelage avec les villes de Goma, Beni et Butembo au Nord Kivu en République Démocratique du Congo, cette semaine congolaise a pour objectif de sensibiliser la population de la commune de Woluwe-Saint-Pierre aux différentes actions mises en place par la commune au Nord Kivu.

Programme de cette semaine :

Exposition de bandes dessinées

du 31 janvier au 6 février – Salle Forum du W:Halll 
De 14 à 18h du mardi au dimanche. Accès gratuit.

53 planches de BD réalisées par de jeunes artistes kivutiens sur le thème de l’indépendance du Congo vu à travers l’état civil seront exposées. Ces jeunes, issus des villes de Goma, Beni et Butembo, ont participé à un concours organisé par la commune de Woluwe-Saint-Pierre à Goma du 18 au 28 janvier 2021.

Semaine congolaise

Les thèmes abordent la déclaration des naissances, le recensement, la nationalité, les déclarations de décès et les problèmes de succession, la situation de l’état civil après l’indépendance de la RDC.

Deux jurys, un à Bruxelles et l’autre au Kivu, composés de professionnels belges et congolais décerneront chacun un prix du dessin, un prix du scénario, un prix de l’originalité et un prix du jury. 

Film : «Amuka, l’éveil des paysans congolais» 

Le 2 février à 20h à la W:Halll Station. Entrée gratuite Réservations : cderoover@woluwe1150.be

Le film du réalisateur-cameraman Antonio Spanó retrace une épopée, celle d’agriculteurs et d’éleveurs congolais, et témoigne de leur courage, de l’esprit de solidarité et en particulier celui des femmes unies dans l‘adversité.

Projection Suivi d’un débat avec :

  • Alain Englebert, Président de l’Association «En Avant les Enfants», asbl wolusanpétrusienne très active à Goma et avec laquelle la commune collabore depuis de nombreuses années;
  • Isabelle Michel, Directrice honoraire du domaine de Katale situé au nord de la ville de Goma;
  • Olivier Mushiete, Directeur de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, qui gère, entre autres, le parc national des Virunga.

LA RUMBA CONGOLAISE AU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ

UNESCO

Concert : Patafrica

Le 4 février à 20h30 – Salle Fabry du W:Halll. Prix des places : 7€. Réservation via le site du Whalll

Six musiciens européens et africains explorent ensemble l’univers des instruments «pataphoniques» de Max Vandervorst. Scoutophone, guitare charbonnière, conservophone, bouteillophone bordelais, cannebasses, fers à repasser, spalafon champêtre, seront parfois accompagnés d’un saxophone.

À travers l’emploi de cet instrumentarium «recyclé» et insolite, nous découvrons une véritable racine sonore commune aux différentes cultures, en deçà des styles et au-delà des cultures géographiques. Il en résulte un langage musical et scénique très personnel, faisant la part belle au geste spontané, à l’improvisation collective, à l’humour et à la fête.

Palmarès des Journées Théâtrales de Carthage 2021

Palmarès des Journées Théâtrales de Carthage 2021

Des personnalités arabes et africaines du monde du théâtre ont pris part à la cérémonie finale des Journées Théâtrales de Carthage (JTC), tenues du 04 au 12 décembre. Présentée par deux comédiennes, la Tunisienne Jamila Chihi et la Congolaise Oliva Ouedrago, la soirée a été ponctuée de tableaux chorégraphiques et de la musique.

La clôture a eu lieu en présence de la ministre des Affaires Culturelles, Hayet Ketat Guermazi et son homologue égyptienne, la ministre de la Culture, Ines Abdeldayem, dont le pays est à l’honneur aux JTC. L’actrice Samiha Ayoub était à l’honneur en cette édition qui coïncide avec la célébration de l’année de la culture tuniso-égyptienne, 2021-2022.

palmarès officiel des Journées Théâtrales de Carthage

L’Algérie a raflé deux prix pour la même pièce, « GPS » de Mohamed Cherchel. Ce dernier est lauréat du prix de la meilleure mise en scène alors que son compatriote l’acteur Mohamed Haoues a eu le prix de la meilleure interprétation masculine.

Suite à l’absence des délégations marocaines et syriennes, une sélection de 12 ouvres uniquement était en lice dans la compétition officielle.

L’Afrique noire est le grand absent du palmarès de cette édition 2021 des JTC. Sur les trois œuvres en compétition venues du Continent, aucun prix n’a été attribué. Pour rappel, l’Afrique noire était représentée par De A à Z d’Aminata Yacine Sane (Sénégal), Les Cartes de l’Afrique de Rouguiatou Camara (Guinée) et Immortels de Philippe Vincent (Burkina Faso).

Le tunisien Moez Mrabet présidait le jury composé également de Hisham Zineddine (Liban), Kangani Alem (Togo), Lakhdhar Mansouri (Algérie), Sameh Mahrane (Egypte) et Nizar Saïdi (Tunisie). Le président du jury a émis son souhait de voir « des œuvres de qualités dans la compétition officielle du festival qui réunit des œuvres internationales. »

Il a lancé un appel afin que «les comités de sélection des œuvres théâtrales dans la compétition officielle ne retiennent que les spectacles de qualité, en se basant sur des choix qui coïncident avec le niveau cette compétition et offrent une égalité des chances entres les œuvres nominées». Mrabet est revenu sur la vocation de ce festival « d’envergure internationale, proposant des spectacles dans plusieurs langues », dit-il.

La stratégie de communication du festival est également mise à l’épreuve. Le jury a souligné l’importance de travailler davantage sur ce volet, en adoptant « une stratégie avancée qui aiderait le plus grand nombre de troupes théâtrales étrangères, notamment celle du Continent africain à participer».

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Guinée : Ibrahima Alsény Bangoura livre sa lecture de la réalité du théâtre africain

Guinée : Ibrahima Alsény Bangoura livre sa lecture de la réalité du théâtre africain

Quel théâtre en Guinée et en Afrique en général ?

La Guinée est présente en compétition officielle aux Journées théâtrales de Carthage (JTC) 2021 avec la pièce “Les Cartes de l’Afrique” mise en scène par Rouguiatou Camara, d’après un scénario d’Ibrahima Alsény Bangoura.

Cette pièce (1h10′) a fait son avant-première africaine aux JTC (4-12 décembre 2021), avec deux séances, le mardi 7 décembre au Rio Tunis.

Dans une interview accordée à l’agence Tap, Ibrahima Alsény Bangoura, auteur-comédien et dirigeant de la compagnie Nimité théâtre Guinée, s’est confié sur la réalité du théâtre actuel dans le Continent, notamment en Afrique noire.

Les handicaps qui freinent l’évolution du quatrième art dans son pays, la Guinée, un pays sur l’atlantique, sont au cœur des préoccupations de ce créateur guinéen qui pilote une compagnie d’une quarantaine d’artistes, comédiens et metteurs en scène polyvalents.

Autour de la qualité des textes et de l’écriture pour le théâtre africain, Ibrahima Alseny Bangoura estime qu’il existe de “bons scénarios, de très bonnes pièces de théâtre”, mais la question qui se pose se rapporte plutôt “aux sujets abordés”.

Certains tombent dans ce qu’il qualifie de “facilité”, en faisant des productions qui ne reflètent pas vraiment la vision et les besoins des Africains.

“Est-ce que nos textes répondent aux aspirations des peuples du Continent et pourquoi nous faisons du théâtre?”, s’interroge-t-il.

Pour une politique générale à même d’aider à surmonter les défis

Le théâtre guinéen comme celui dans toute l’Afrique, et l’Afrique noire en particulier, a “d’énormes difficultés” que le comédien essaie d’en faire la lecture. Dans son diagnostic, il trace les contours d’une politique générale qui aiderait à surmonter les défis qui se posent pour un secteur en manque de visibilité et de structuration.

Les problématiques qui minent le Théâtre en Afrique ont de larges ramifications et nécessitent divers axes de réflexion. D’après lui, au niveau du scénario, les auteurs écrivent sur des réalités étrangères, ce qui leur facilite un accès aux ressources financières et se produire pour d’autres publics, en Occident spécialement. Le problème qui se pose, se rapporte ainsi à l’existence de pièces qui répondent aux besoins de la communauté africaine.

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