Le jeudi 2 février 2023, le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme mettait en place le comité national d’organisation de la 28è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Le 2 février 2023, c’était donc parti pour la première phase d’un compte à rebours, une véritable course contre la montre ou devrais-je dire, une course de relais où le comité d’organisation et la Délégation générale du Fespaco devraient savamment se partager les tâches pour que se tienne dans les meilleures conditions la présente édition du plus grand festival du cinéma africain. Une édition de tous les enjeux au regard des crises multiformes que connaissent notre pays et le monde. C’est d’ailleurs pour contribuer à la résolution de cette crise que la présente édition a été placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ».
Mesdames et messieurs
Les instructions ont été on ne peut plus claires « faire beaucoup, avec peu en peu de temps ». Mais gloire à Dieu ! Nous avions à nos côtés des Burkinabè ! Oui! Des hommes dignes, dévoués et patients qui pour les besoins de la cause se sont privés d’une bonne partie de leur temps de sommeil, du temps consacré à leurs activités quotidiennes pour que puisse se tenir la cérémonie de cet après-midi. Chers membres du Comité d’organisation, nous reconnaissons vous avoir trop demandé. Le fardeau était lourd. Merci de l’avoir porté. Merci de l’avoir fait pour le Burkina, merci de l’avoir fait pour le Fespaco. À défaut de vous citer nommément, permettez-moi néanmoins de traduire mon admiration à l’endroit du Délégué général pour sa rigueur et son esprit de sacrifice.
Mesdames et messieurs
Honorables invités,
La tache aurait sans doute été plus difficile encore si nous n’avions eu à nos coté ce frère qui a su et accepté partager nos charges. Je voudrais qu’on salue ici les frères maliens qui ont dit oui à notre invitation. Ils sont là avec une forte délégation conduite par le premier ministre lui-même, son excellence Choguel Maiga que je vous demande d’acclamer. Monsieur le Premier ministre, vous transmettrez au président et au peuple malien notre reconnaissance. Le Mali ne nous honore pas seulement avec cette délégation. C’est lui, pays invité d’honneur qui nous a offert ce magnifique podium, cette sonorisation, et d’autres surprises que vous découvrirez bientôt ici même !
Je voudrais aussi traduire ma reconnaissance et celle du comité d’organisation à tous les partenaires du Burkina qui ont apporté une contribution précieuse à la réussite de cette édition.
Madame Monsieur,
Que serait le Fespaco sans ces génies qui nous transportent dans des mondes merveilleux, ces hommes qui sont capables de nous parler de notre problème d’une manière qu’on ne saurait imaginer. Ce sont eux qui redorent notre image ! Ce sont eux qui nous magnifient ! Ce sont eux qui nous font rêver ! Traduisons notre gratitude à toutes les femmes, à tous les hommes du monde du cinéma.
Chers cinéastes, nous sommes là pour vous et nous vous savons exigeants. C’est d’ailleurs cela qui fait la qualité de vos productions. Nous savons vos attentes nombreuses. Nous tâcherons de les satisfaire dans la mesure du possible.
La cérémonie d’aujourd’hui n’est qu’une étape d’un long périple qui doit nous conduire au palmarès officiel de cette édition. C’était donc la première étape. Dès maintenant, débute la deuxième qui nous concerne le plus. C’est la partie la plus difficile, la plus pénible, la plus stressante pour tout le monde. Surtout les membres du jury et les artistes en compétition. Plaise à Dieu, tout se passera bien. Aux membres du jury, aux artistes en compétition, aux producteurs, aux chercheurs, aux jeunes apprenants, à tous les professionnels du cinéma, vous, chers festivaliers, vous êtes chez vous. Nous serons là à vos petits soins. Nous vous demanderons juste de respecter les consignes sécuritaires et sanitaires qui sont édictées !
Bonne fête du cinéma panafricain à tous et à toutes.
La chanteuse gabonaise Pamela Badjogo a annoncé la sortie de son prochain single, « Toto Remix », le 27 janvier sur toutes les plateformes de streaming. Ce remix, réalisé en collaboration avec le multi-instrumentiste français Victor Vagh, est tiré de son deuxième album sorti en 2021 qui a reçu un accueil chaleureux de la part des médias et du public.
« Toto » signifie « poussière » en langue Bakanin du Gabon et fait référence à l’ambiance des « bals poussières » en Afrique. Le refrain simple et qui vous reste en tête, de « toto, toto » invite à célébrer les différences au lieu de s’enfermer sur eux-mêmes. C’est en cela que se trouve l’essence de cette chanson, qui rappelle que, comme le dit un passage de la Bible, « poussière nous sommes, poussière nous retournerons ».
Nous sommes en 2023. Il est plus que jamais important de valoriser les différences culturelles et de lutter contre les discriminations et l’exclusion. La musique est un outil puissant pour rassembler les individus et célébrer nos différences. Le remix de « Toto » tout comme l’original, est un appel à la tolérance et à l’acceptation de soi et des autres, qui devrait être entendu par tous.
La sortie de « Toto Remix » est le premier d’une série de remix qui seront extraits de l’album « Kaba » pour des sorties au cours du premier semestre 2023. Les fans pourront également s’attendre à des éditions limitées de vinyles dédicacés par l’artiste.
En 2023, Pamela Badjogo sera également sur les routes pour des concerts à travers le monde, notamment en France, Allemagne, en Russie, en Équateur, en Colombie, aux Cap Vert… N’oubliez pas de vérifier les dates de concert sur son site et ses réseau sociaux pour ne pas manquer ces occasions de découvrir son talent en live.
KPG conteur Burkinabè est en spectacle à la salle de spectacle du Culturel Jean Ferrat de Sauveterre, le 23 octobre 2021, dans le cadre du festival Burkin’art. Invité par l’organisatrice, l’association Totout’Arts, l’artiste conteur qui séjournait en septembre en France pour les Francophonie de Limoges, va présenter cette fois, son spectacle Ragandé « ne dors pas »
Burkin’Arts, manifestation imaginée et réalisée par le centre culturel et social Tôtout’arts pour promouvoir l’art contemporain burkinabè sous toutes ses formes.
La 7ème édition se tient du 22 au 31 octobre 2021 offrira à voir des oeuvres collectées et présenté dans les espaces suivants à Villeneuve lès Avignon :
𝐄𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞 𝐓𝐨̂𝐭𝐨𝐮𝐭’𝐀𝐫𝐭𝐬 (58, rue de la République) : Exposition plurielle avec des oeuvres de chacun des artistes invités.
Cette 7ème édition se présente sous une forme plus particulière, puisque les conditions sanitaires actuelles ne nous ont pas permis de faire venir les artistes depuis le Burkina Faso.
Seuls seront présents Kossi Traoré, bronzier qui réside entre la France et le Burkina, et le conteur KPG, qui présentera son spectacle »Ragandé » au Pôle Culturel Jean Ferrat à Sauveterre.
Le PROGRAMME ACP-UE CULTURE : SOUTIEN AUX SECTEURS DE LA CULTURE ET DE LA CREATION EN AFRIQUE DE L’OUEST – AWA fait partie des six (06) projets régionaux retenus dans le cadre du Programme ACP-UE Culture, initiative conjointe de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), à travers la mise en place du nouveau mécanisme régional décentralisé destiné à renforcer la compétitivité des industries culturelles et créatives dans les pays ACP.
Le PROGRAMME ACP-UE CULTURE : SOUTIEN AUX SECTEURS DE LA CULTURE ET DE LA CREATION EN AFRIQUE DE L’OUEST- AWA vise un double objectif, à savoir : d’une part, soutenir la dynamisation de la compétitivité des industries culturelles et créatives tout le long de la chaîne de valeurs (création, production et diffusion) dans les 16 pays d’Afrique de l’Ouest et d’autre part, à contribuer à appuyer le développement de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest en accompagnant les acteurs des industries culturelles et créatives dans leur transition numérique.
Le programme est mis en œuvre sur une période de 40 mois (décembre 2020 – avril 2024) par le consortium réunissant l’Institut français de Paris (IF) et le Centre Culturel Kôrè de Ségou (CCK).
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, un deuxième appel consacré au soutien à la valorisation des cultures d’Afrique de l’Ouest est lancé. Le montant de la subvention attribuée dans le cadre de cet appel par projet est de maximum 25 000 euros pour des projets d’une durée d’un an, subvention renouvelable au maximum une fois.