L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) vient d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité, cinq ans après la rumba cubaine. La décision a été prise, le mardi 14 décembre, dans le cadre de la 16e session du Comité intergouvernemental de l’organisation qui a débuté le 13 et se poursuivra jusqu’au 18 décembre.

Pour Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, « l’inscription de cette musique n’est pas seulement la reconnaissance d’une pratique culturelle, mais une décision historique. Elle souligne la nature politique de cette musique, qui inspire tant d’artistes dans le monde entier aujourd’hui ».

Cette reconnaissance longtemps attendue intervient plus d’un an après le dépôt du dossier conjointement par la République démocratique du Congo et la République du Congo, qui considèrent la rumba comme un patrimoine commun. Il s’en est suivi plusieurs mois de campagnes organisées par les deux pays voisins, qui ont mis leurs différends litiges de côté à cet effet.

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